Accueil
Recherche simple dans les textes
Mémoires > LAVOISIER, Mémoire sur la formation de l'acide nommé air fixe ou acide crayeux, 1862 (1781).
Page 403      >      >|
Aller à la page
MÉMOIRE SUR LA FORMATION DE L’ACIDE NOMMÉ AIR FIXE OU ACIDE CRAYEUX, ET QUE JE DÉSIGNERAI DÉSORMAIS SOUS LE NOM D’ACIDE DU CHARBON (1).
Lorsque l’on calcine une substance métallique dans de l’air vital très-pur, lorsqu’on y brûle du soufre ou du phosphore, l’air dans lequel on opère disparaît en entier, plus ou moins rapidement, et l’on retrouve, soit dans la chaux métallique, soit dans l’acide qui s’est formé, une augmentation de poids assez exactement égale à celui de l’air absorbé. Je nommerai principe oxygine la substance qui s’unit ainsi avec les métaux pour les constituer dans l’état de chaux, et avec les substances combustibles pour les constituer la plupart dans l’état d’acides. J’ai exposé, dans un mémoire imprimé dans le recueil de l’Académie, pour l’année 1778, sur la formation des acides, les motifs qui me portaient à adopter cette dénomination : peu importe au surplus l’expression dont on se sert, pourvu qu’elle soit bien définie ; comme je présente d’ailleurs à l’Académie une suite de mémoires dont l’objet est de développer les propriétés de ce principe, ils deviendront, en les rapprochant, la définition la plus complète que je puisse en donner. Pour éviter toute équivoque, je distinguerai, dans ce mémoire, le charbon d’avec la substance charbonneuse ; j’appellerai charbon ce que

(1) Mémoires de l’Académie des sciences, année 1781, p. 448. 
Page 403      >      >|
Aller à la page
Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS - version 3 / développé sous ICEberg 4.0.1 / hébergement Centre de Calcul IN2P3-CNRS