Accueil
Recherche simple dans les textes
Mémoires > LAVOISIER, Mémoires présentés à l'Assemblée de l'Orléanais, 1893 (1788).
|<       <      Page 254      >      >|
Aller à la page
de s'en procurer de nouveaux, toutes les fois qu'il a eu l'occasion de parcourir quelque 
partie de cette province. Vous ne pouvez manquer de trouver des secours dans les 
membres de l'Assemblée de département. Vous obtiendrez des connaissances plus 
sûres et plus précises encore dans les préposés des ponts et chaussées. MM. Defay 
et Prozet, minéralogistes très instruits, vous offrent leur secours. Enfin, l'Académie des 
sciences et arts de cette ville vous a fait parvenir un Mémoire fort étendu sur la 
lithologie de cette province. Il est d'autant plus facile, avec ces matériaux, de compléter 
la carte minéralogique de la Généralité d'Orléans, que toutes les couches qui la 
composent, au moins jusqu'à la profondeur à laquelle on a pénétré jusqu'ici, sont 
disposées horizontalement, qu'elles se prolongent à une grande distance et que 
quelques-unes traversent même presque toute la province, en sorte qu'un petit 
nombre d'observations directes et sûres, faites par des personnes habituées à ce 
genre de travail, suffiront pour mettre en état de juger avec certitude si les 
observations adressées par les correspondants méritent quelque confiance.

Ce sera à vous, au surplus, Messieurs, lorsque cette carte vous aura été remise 
manuscrite, à juger, d'après l'examen que vous en ferez faire et le compte qui vous en 
sera rendu, si vous la ferez graver et dans quelle forme, et si l'on pourra se servir de la 
planche même que M. le duc de Luxembourg a fait graver.

Vous pourriez encore adapter à ce plan une idée que M. Desmarets, membre de 
l'Académie des sciences de Paris, a proposée plusieurs fois au Gouvernement. C'est 
de destiner un local dans vos archives, pour y former un dépôt des productions 
minéralogiques de la province.

Nous ne vous proposons pas d'y rassembler des objets rares et de pure curiosité, 
recueillis à grands frais des contrées éloignées. Nous vous engageons, au contraire, 
à vous borner aux échantillons des matières les plus communes, mais en même 
temps les plus utiles, telles que les pierres à bâtir, celles qui sont propres à faire de 
la chaux, les matériaux de toute espèce propres à la construction des chemins, les 
terres à poteries, les marnes, etc. Le nombre de ces échantillons ne

|<       <      Page 254      >      >|
Aller à la page
Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS - version 3 / développé sous ICEberg 4.0.1 / hébergement Centre de Calcul IN2P3-CNRS