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Ouvrages > LAVOISIER, Traité élémentaire de chimie, 1864 (1789).
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PREMIÈRE PARTIE. DE LA FORMATION DES FLUIDES AÉRIFORMES ET DE LEUR DÉCOMPOSITION ; DE LA COMBUSTION DES CORPS SIMPLES ET DE LA FORMATION DES ACIDES. CHAPITRE PREMIER. DES COMBINAISONS DU CALORIQUE ET DE LA FORMATION DES FLUIDES ÉLASTIQUES AÉRIFORMES.
C'est un phénomène constant dans la nature, et dont la généralité a été bien établie par Boerhave, que, lorsqu'on échauffe un corps quelconque, solide ou fluide, il augmente de dimension dans tous les sens. Les faits sur lesquels on s'est fondé pour restreindre la généralité de ce principe ne présentent que des résultats illusoires, ou du moins dans lesquels se compliquent des circonstances étrangères qui en imposent ; mais, lorsqu'on est parvenu à séparer les effets et à les rapporter chacun à la cause à laquelle ils appartiennent, on s'aperçoit que l'écartement des molécules par la chaleur est une loi générale et constante de la nature. Si, après avoir échauffé jusqu'à un certain point un corps solide, et en avoir ainsi écarté de plus en plus toutes les molécules, on le laisse refroidir, ces mêmes molécules se rapprochent les unes des autres dans la même proportion, suivant laquelle elles avaient été écartées ; le corps repasse par les mêmes degrés d'extension qu'il avait parcourus ; et, si on le ramène à la même température qu'il avait en commençant l'expérience, il reprend sensiblement le volume qu'il avait d'abord. Mais, comme nous sommes bien éloignés de pouvoir obtenir un degré de froid absolu, comme nous ne connaissons aucun degré de refroi- [refroidissement]
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