peine un huitième, et probablement beaucoup moins, doit se dégager dans la
combinaison de l’air vital avec le gaz nitreux.
Nous avions essayé de faire de semblables calculs sur la combustion de l’huile, de la
bougie, de l’alcool, de l’éther, etc. On sait que ces substances sont principalement
composées de carbone et d’hydrogène ; qu’elles forment, en brûlant, de l’acide
carbonique et de l’eau ; il serait intéressant de déterminer si la quantité de glace
fondue dans ces combustions répond à peu près à la proportion de carbone et
d’hydrogène que contiennent les substances brûlées ; mais nous nous sommes
aperçus que ces calculs n’avaient pas encore de bases assez certaines ; car,
premièrement, on ne connaît point avec une grande précision la proportion de
carbone et d’hydrogène que contiennent les huiles, l’alcool et l’éther ; secondement,
on ignore entièrement ce que l’hydrogène retient de calorique dans les différentes
combinaisons où il se trouve engagé ; enfin, on ne sait pas mieux ce que le charbon
contient de calorique avant et après la combinaison. Il faut donc attendre que de
nouvelles expériences nous éclairent, plutôt que de risquer d’induire les physiciens
en erreur par des conséquences trop précipitées.
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