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Mémoires > LAVOISIER, Mémoire sur la construction du baromètre à surface plane, 1865.
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OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. BAROMÈTRES.
On n'a point encore tiré des observations météorologiques tout le parti qu'il est possible. Ceux qui se sont occupés de cet objet avec le plus de zèle et d'exactitude nous ont bien fait connaître l'état de l'atmosphère dans le lieu qu'ils habitaient, mais les observations n'ont encore été ni assez multipliées, ni faites avec une précision assez rigoureuse, pour qu'on puisse en rien conclure sur les mouvements de l'atmosphère, sur le flux et reflux qui peut y exister, sur les transports d'air qui se font continuellement dans un sens ou dans un autre et auxquels on donne le nom de vent. M. de Borda est le premier qui ait entrepris de rapprocher les observations météorologiques faites en même temps dans différents lieux. Il fit observer, dans cette vue, il y a quelques années, aux mêmes jours et aux mêmes heures, par des physiciens exacts, des baromètres placés aux extrémités de la France ; ces observations furent très-multipliées pendant quinze jours, et voici à peu près le premier aperçu qu'il obtint : 1° Le baromètre ne varie pas à la fois dans tous les points d'une grande étendue, mais successivement. 2° Les variations ont successivement lieu en différents endroits suivant la direction du vent, de sorte, par exemple, que, par un vent d'ouest, le baromètre variait d'abord à Brest, le lendemain à Paris, et deux jours après à Strasbourg. 3° Les variations ne repassent pas toujours par les mêmes lieux pour revenir à l'équilibre, mais souvent par des routes plus ou moins détournées.
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