ques-unes de nos expériences, il est certain que la quantité en serait si petite qu'elle
ne pourrait être regardée que comme nulle.
Enfin l'expérience du mélange du vitriol de mercure avec la mine de plomb blanche,
qui ne nous a pas fourni, à l'aide d'une chaleur convenable, la plus petite apparence
de sublimé salin mercuriel, achève de démontrer que ce minéral ne contient point du
tout d'acide marin ; car il est certain que le vitriol de mercure, traité de cette manière
avec du plomb corné, fournit, comme nous l'avons dit, une quantité de sublimé salin
mercuriel proportionnée à la quantité de cet acide que peut contenir le plomb corné
soumis à cette épreuve.
Nous concluons que tontes les expériences exposées dans le mémoire de M. Laborie
ainsi que les conséquences qu'il en tire, étant confirmées par la vérification que nous
en avons faite et par les expériences que nous y avons aboutées, ce mémoire doit
être imprimé dans le recueil de ceux des savants étrangers, ainsi que l'avaient conclu
les commissaires (MM. Macquer et Cadet) chargés de rendre compte à l'Académie du
mémoire de M. Laborie.
A l'Académie, au Louvre, le 26 mars 1774.
Signé BOURDELIN, MALOUIN, MACQUER, CADET, BAUMÉ, LAVOISIER.
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