J’ai renfermé dans la seconde partie les expériences qui me sont propres. Celles
rapportées dans les deux premiers chapitres ont pour objet de fixer l'opinion des
chimistes sur le système de M. Black et sur celui de M. Meyer. Je crois être arrivé, à cet
égard, à des résultats aussi certains qu'on puisse l'espérer en physique. Les
chapitres suivants traitent de l'union du fluide élastique avec les chaux métalliques, de
la combustion du phosphore, de la formation de son acide, de la nature du fluide
élastique dégagé des dissolutions métalliques, etc. etc.
J'avoue que cette dernière portion de mon ouvrage n'est pas aussi complète que je
l'aurais désiré, et ce n'est même, en quelque façon, qu'à regret que je la publie ;
cependant, comme, dans une route encore peu frayée, il est facile de s'égarer, j'ai
senti combien il était important pour moi que je me misse à portée de profiter des
réflexions des savants, que je m'exposasse même à leur critique. C'est
principalement dans cette vue que je me suis déterminé à publier la dernière portion
de cet. ouvrage dans l'état d'imperfection où il est; et je préviens d'avance que j'ai
besoin de toute l'indulgence du lecteur.
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