dans le chapitre XI, et le choix de ces noms sera déterminé par la proportion des deux
bases dont ils sont composés.
On aperçoit aisément que les huiles étant composées d'hydrogène et de carbone,
elles sont de véritables radicaux carbone-hydreux ou hydro-carboneux, et, en effet, il
suffit d'oxygéner des huiles pour les convertir d'abord en oxydes, et ensuite en acides
végétaux, suivant le degré d'oxygénation. On ne peut pas cependant assurer d'une
manière positive que les huiles entrent tout entières dans la composition des oxydes
et ensuite des acides végétaux ; il est possible qu'elles perdent auparavant une
portion de leur hydrogène ou de leur carbone, et que ce qui reste de l'une et de l'autre
de ces substances ne soit plus dans la proportion nécessaire pour constituer des
huiles. C'est sur quoi nous avons encore besoin d'être éclairés par l'expérience.
Nous ne connaissons, à proprement parler, dans le règne minéral, d'autre radical
composé que le radical nitro-muriatique. Il est formé par la réunion de l'azote avec le
radical muriatique. Les autres acides composés ont été beaucoup moins étudiés, et
ne présentent pas d'ailleurs des phénomènes aussi frappants.
|