matique, et, quoique mes tentatives à ce sujet n’aient encore eu qu’un succès
médiocre, elles m’ont cependant fait connaître que le diamant ne se réduit point en
charbon dans le vide de la machine pneumatique ; qu’il n’y perd point sa
transparence, mais qu’il s’y réduit en vapeurs gazeuses incoërcibles.
La loupe de quatre pieds de diamètre que nous devons au zèle de M. Trudaine pour le
progrès des arts et des sciences, et qui sera bientôt achevée, va nous fournir de
nouveaux moyens, des instruments plus forts, et nous transporter dans un ordre de
choses tout nouveau. Nous espérons que l’Académie voudra bien nous permettre, Ã
MM. de Montigny, Macquer, Brisson, Cadet et à moi, qu’elle a chargés spécialement
de la suite de ce travail, de déposer à mesure dans ses registres, le résultat de nos
recherches, comme je viens de le faire pour le diamant, sauf, par la suite, Ã donner
des résumés généraux, lorsque nos expériences auront été assez multipliées pour
oser en tirer des conséquences.
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