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Mémoires > LAVOISIER, Sur la destruction du diamant par le feu, 1862 (1772).
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matique, et, quoique mes tentatives à ce sujet n’aient encore eu qu’un succès 
médiocre, elles m’ont cependant fait connaître que le diamant ne se réduit point en 
charbon dans le vide de la machine pneumatique ; qu’il n’y perd point sa 
transparence, mais qu’il s’y réduit en vapeurs gazeuses incoërcibles.

La loupe de quatre pieds de diamètre que nous devons au zèle de M. Trudaine pour le 
progrès des arts et des sciences, et qui sera bientôt achevée, va nous fournir de 
nouveaux moyens, des instruments plus forts, et nous transporter dans un ordre de 
choses tout nouveau. Nous espérons que l’Académie voudra bien nous permettre, à 
MM. de Montigny, Macquer, Brisson, Cadet et à moi, qu’elle a chargés spécialement 
de la suite de ce travail, de déposer à mesure dans ses registres, le résultat de nos 
recherches, comme je viens de le faire pour le diamant, sauf, par la suite, à donner 
des résumés généraux, lorsque nos expériences auront été assez multipliées pour 
oser en tirer des conséquences.

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